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Un homme blessé. L'inspecteur Nishi a une femme atteinte de leucémie depuis 2 ans, le couple a deja perdu leur jeune fille de 4 ans. Horibe son partenaire le persuade de le laisser seul en "planque" devant l'appartement d'un meurtrier pour qu'il se rende à l'hôpital. Là-bas le médecin lui apprend que sa femme est en phase terminale. Dans le même temps, Horibe se retrouve face à l'assassin et y laisse ses jambes. Suite à une confrontation avec l'homme qui a tiré sur son collègue, qui tourne au carnage, Nishi démissione et prend ses responsabilités : apporter un peu de réconfort aux personnes qu'il "estime" avoir lésées...

HANA-BI

Un moment magnifique. A la lecture du non-exhaustif résumé de l'histoire, on est en droit d'attendre un film guimauve tombant dans une sentimatalié niaise et mieleuse. C'est bien mal connaître l'art et la manière de Takeshi Kitano, sans aucun doute LE réalisateur japonais des années 90. Un cinéaste illimité, avec un style poétique, elliptique, naturel presque instinctif. Cette oeuvre marque un tournant dans sa carrière après Kids Return où sous des airs auto-biographiques il abordait le malaise de vivre des jeunes japonais qui ne veulent ou ne peuvent s'intégrer au moule. Il nous livre un moment magnifique, un récit dramatique et tendre que les poussées d'humour et la violence fulgurante rendent plus lucide et plus émouvant encore. Un chef d'oeuvre incontournable justement récompensé par le lion d'or à Venise en 1997.

"Je ne saurais jamais vivre comme ça". Est une des dernières réplique du film, dite par Nakamura au moment où il retrouve son ancien parton. Elle stigmatise une partie du propos de Kitano. Arrivé au bout de la route, au bout de la mission qu'il s'est fixé Nishi se suicide avec son épouse. Mettre fin à ses jours, la notion d'honneur et de dévotion est une obsession typiquement japonaise, et ce récit n'aurait put voir le jour dans aucun autre pays. Cette acceptation d'un destin par les protagonistes est bouleversante, mais jamais en aucun cas Nishi ne cherchera à trouver une porte de sortie, il sait ce qu'il doit accomplir et ira jusqu'au bout, sa manière à lui de prendre ses responsabilités, de se trouver un but pour continuer à vivre. En agissant de la sorte, accepter un destin tout en ne s'abandonnant pas à son sort, n'affirme t-il pas sa liberté de vivre et d'exister ? Hana-Bi signifie "Fleur-Feu", on retrouve là tous les ingrédients du long métrage : l'harmonie, la vie, la mort, l'éphémère, la violence, la passion. Malheureusement la traduction occidentale : Feux d'artifice nous a fait perdre cette subtilité. Difficile alors de comprendre tous les plans sur des fleurs, la passion créatrice qu'elles inspirent à Horibe et les fleurs fannées de la femme de Nishi qui se raccroche déseperement à elles, comme à un dernier souffle de vie. Il faut voir cette scène où elle plonge des fleurs qu'elle a ceuillies au début de son voyage devant le Fuji dans l'eau de la rivière. Un homme arrive et se moque d'elle. Nishi le rouera de coups, car il ne supporte pas que l'on détruise le rêve de sa femme et par là que l'on se moque de son entreprise, car n'est-ce pas ce qu'il essaie de faire avec son épouse, Horibe ou la veuve de Tanaka ? Faire revivre une fleur en train de mourir ?

Un pied de nez aux clichés. Dans cette création, Takeshi Kitano rassemble tout ce qui a fait la réussite des ses précédents longs métrages. La poésie de A Scene At the Sea, la violence de Violent Cop, La mort et la fatigue du personnage de Sonatine, l'ébauche sociologique de Kids Return. Et les films qu'il a réalisé depuis sont singulièrement différents. Avec Hana-Bi, le réalisateur règle certains compte avec ses vieux démons. Il faut savoir qu'il a eu un grave accident de moto qui ressemblait plus à une tentative de suicide qu'à autre chose, la paralysie faciale (qui apporte tant au personnage de Nishi) en résulte. Par la suite, sur son lit d'hôpital il s'est mis à réaliser certains tableaux que nous voyons au cours du film. Visuellement le cinéaste fait des merveilles, son oeuvre semble totalement naturelle, sans préparation. Il tourne très vite, une ou deux prises jamais plus. De ce fait comme les jaillissement de violence, les images ont la force de l'improvisation, le naturel et la cruauté de l'existence. Elles sont ancrées dans le réel. L'oeuvre se revèle une formidable explosion, un hymne à l'amour, à l'amitié. Un autre tic de l'artiste consiste souvent à détrouner certains clichés, ainsi le hold-up, sera entièrement muet, sans violence et filmé en noir et blanc. Une scène de 2-3 minutes maximum et qui tranche avec des films où cette attaque aurait été le point d'orgue avec moultes fusillades et morts. Mais ici le héros n'a rien d'un assassin, il ne se frottera qu'à des yakusas et encore qui l'auront attaqué, car il respecte un code d'honneur. Voila pourquoi lorsqu'il doit de l'argent à ses usuriers il fera face, impassible, à l'homme de main, mais la chance sera avec lui. Par contre après avoir remboursé, il ne supportera plus d'être poursuivi et durant sa dernière nuit il tuera le chef des yakusas dans une scène intense autour d'une voiture blanche, dans la neige (avec un plan douche de toute beauté).

Ame étouffée. Tout le film est traversé par la poésie, les fleurs, une musique mémorable et enchanteresse du compositeur attitré de Kitano et Miyasaki, Joe Hisaishi. Certains passage sont des moments de paix, presque élégiaques. Lorsque Le médecin annonce les pires nouvelles au héros, derrière eux, une fenêtre ouverte, un feuillage d'arbre est agité par le vent, on devine une belle journée d'été. L'image du ciel qui ouvre le film, ou cette mer qui le conclut sont autant de
repères et de limites. L'artiste tend à approcher voir surpasser les limites de la réalité, et pour une île le ciel et la mer sont les frontières utlimes. Il chercherait à recréer un monde pour l'habiter. La scène du temple, élévation de l'âme, le jardin de pierre, les chats sont des représentations des différentes voies du boudhisme Zen, une tentative de trouver un sens. La création artistique, l'inspiration (faut-il être malheureux pour créer ?), la nature (cerisiers en fleur, orchidée) sont autant d'images qui font appel à notre for intérieur et parle à cette fibre qui se trouve en chacun de nous. Le ton si particulier naît de la violence fulgurante, froide (qui surprend et disparaît aussitôt) et des moments comiques et tendres. La violence de Nishi est toujours une réaction, à un moment il ne peut contrôler sa colère, la vie qui l'étreint, voila pourquoi il videra son arme sur le cadavre du meurtrier, crevera l'oeil d'un yakusa... Les moments d'humour sont toujours judicieusement placés. On en distinguera de deux types. Le premier, la comédie pure dans le style si familier de Kitano à la télévision, comme le ferrailleur, ou la porte arrière de la voiture de police et aussi cette scène où Nishi rentre chez lui se changer, il enlève sa veste noire et prend dans la penderie une veste identique. Les autress sont eux beaucoup plus tendres, ils unissent Nishi et sa femme. On citera pêle-mêle les gâteaux, les scènes du temple, cette scène mémorable dans la voiture où Nishi voit les cartes de sa femme (avec des grands yeux ecarquillés et heureux) dans le retroviseur et cette scène hilarante où il essaie de mettre les chaînes sur ses roues et que sa femme lui recule sur la main, puis elle doit aller satisfaire un besoin pressant et s'enfonce dans la neige. Ces moments en disent long sur les sentiments qui unissent le couple, sur l'amour qu'ils se portent. Ils représentent tout l'amour qu'ils peuvent encore donner, tous ce qu'ils peuvent encore ressentir.
 

Une société castratrice. Dure image de la vie moderne au Japon, en une seule phrase, la veuve de Tanaka introduit la crise économique et la difficulté de garder un travail. Une perte de repère et de motivation, c'est bien ce dont il est question. Confronté à la perte d'un enfant, au handicap d'un ami, à la mort d'un des ses subordonés et à l'agonie de sa femme Nishi décide de réagir. Pas immédiatement, il essaie d'abord de subsister, à la dérive en empruntant de l'argent aux Yakusas. C'est la tentative de suicide d'Horibe qui va accélerer les choses. Kitano dénonce l'absurdité du monde, mais par la mélancolie de son propos et son refus du misérabilisme son discours est d'autant plus pertinent. L'individu et la société, les êtres entre eux, sont autant de thèmes qu'abordent le scénario. Prenons cette scène fantastique entre Nishi et Horibe au bord de la plage. Devant les vagues et une étendue déserte Horibe dit ceci : "Même quand on est mari et femme, chacun ne pense qu'à soi", puis explique comment sa femme et sa fille ont fui l'épave qu'il est devenu, handicapé, il n'est plus utile à une société qui prône le travail comme un sacerdoce. Il doit se trouver un passe-temps, une raison de vivre et d'exister. C'est ensuite, après le départ de Nishi que l'on retrouve Horibe dans son fauteuil devant l'océan, la marée monte et les roues du fauteuil, les pieds du policier se confondent avec le sable il ne fait qu'un avec lui, il n'existe plus, disparaît, mais il ne peut se fondre dans cette terre, la frontière s'élève devant lui. Quelque jours plus tard sur cette même plage une famille heureuse se promène, Cela poussera Horibe à une tentative de suicide. Lorsque Nishi le quitte après sa visite, nous avons un plan sur des poissons volants bondissant hors de l'eau et tout de suite un plan panoramique de la ville en teinte bleue, difficile de ne pas y voir un métaphore sur nos efforts constants d'échapper à la masse, nos effots pour un instant seulement se sentir libre de vivre, d'exister, de respirer et de voir le vie autrement. Quant Horibe en passant devant un magasin de fleurs trouve l'inspiration, une vendeuse viendra vite lui demander ce qu'il désire et il repartira avec un bouquet, on a tôt fait de nous vendre quelque chose et de ne pas respecter les rêveries. Ce cloisonnement, on le resent aussi dans cette image de la place de parking et des bandes jaunes de la route au début du film. Et la course-poursuite que le couple engage avec les yakusas puis la police symbolise bien le refus d'une société de laissser s'éloigner ses "brebis égarées". Dans cette optique la critique de la violence est intéressante, dans le sens où elle stigmatise une société bien-pensante qui sous des dehors moralisateurs engendre ses propres dysfonctionnements. La violence serait le seul langage permettant de sortir du moule, un langage finalement compris par tous. Quel rôle a la peinture ? Tout au long de l'histoire, dans les couloirs de l'hôpital, dans les chambres d'hôtel, dans la banque, les bars, elle est présente. Elle se révèle une sorte de lien entre Nishi et Horibe, ce-dernier exprimant sur ses toiles les sentiments de l'autre ainsi que les siens. Ils sont deux amis inséparables, ils se connaissent très bien et ce lien est si fort que même dans les silences ils se comprennent.Car la dimension artistique et sentimentale est au-delà des mots. Dans un monde clos, bloqué entre terre et mer, nous sommes condamné à refaire tout par cycle, à détruire pour reconstruire. Pour les japonais, il est difficile d'exprimer ses sentiments car cela pourrait aller à l'encontre d'une bienséance. Les personnages en sont arrivés à un point où c'est dans des petites attentions particulières qu'ils parviennent à s'avouer leur affection : le beret pour Horibe, la cloche que Nishi fera sonner pour sa femme au temple...

La peur de blesser et d'être blessé. L'interprétation du long métrage est dominée par Kitano, qui par son non-jeu, proche d'un théâtre Nô apporte toute la dimension au personnage. Les plans fixes de son visge, avec son tic facial sur la partie droite sont des expériences déroutantes, la mobilité dans l'inaction, un cri dans le mutisme. Il ne faut pas oublier les autres "geules" connues de la troupe du cinéaste en tête desquels Kishimoto Kayoko, Osugi
Ren et Terajima Susumu qui réalisent une prestation tout en justesse et en retenue. Est-ce la lucidité qui l'anime, le personne de Nishi semble être suspendu, en dehors du temps et de l'espace comme si rien en surface ne pouvait l'atteindre ou avoir une prise sur lui. A voir à ce propos cette scène où face à la veuve du jeune Tanaka il reste sans bouger, le visage immobile. Une impassibilté, un carcan qui l'empêche d'exploser. On ne sait pas si il se l'ait forgé lui-même pour protéger son entourage ou s'il s'agit d'un reflexe d'auto défense par rapport à une société castratrice qui ôte toute liberté. Les scènes à l'hôpital ou d'intimité entre Nishi et sa femme caractérise bien cette incapacité à communiquer et à s'approcher, le "complexe du porc-epic" dirait l'autre, oui certainement. La peur de blesser ou d'être blessé. Nishi est un personnage qui a souffert et qui ne veut plus payer de sa personne, voila pourquoi son choix s'imposait. En ces quelques scènes Kitano transpose un intense cheminenment psychologique de ses personnages. C'est d'ailleurs l'une des caractéristiques principales du film que tout se passe hors champs (le suicide final par exemple), ou hors scène. Comme le montage du film tout nous incite à reconstituer le puzzle. Car durant la première heure, le réalisateur mélange les époques, enchaîne les flashs-backs, insèrent une image du présent dans une longue scène du passé (l'image de Nishi en veste noire devant la maison d'Horibe est récurrente durant la fusillade, l'hôpital...) et il faut attendre près de 50 minutes pour enfin voir en totalité (car des bribes apparaissent dans les souvenirs ou dans des phrases) la scène où Nishi abât le malfaiteur. Puisque l'on parle du montage si habile difficle de ne pas mettre en lumière les césures electro-chocs, comme celle où Nishi fait rouler la pierre de son briquet et au même instant un coup de feu frappe le ventre d'Horibe, ou le coup de feu du yakusa et tout de suite le tir de Nishi pour essayer son arme... Bref une forme au service du fond, une plastique simple, "vraie". Avec juste une voiture et un hangar, un pont, une route enneigée ou une plage le maître japonais nous enchante et crée une alchimie particulière. Peut-être par ce côté intemporel et suspensif.

Le trouble de l'enfance. L'enfance et l'enfant sont 2 thèmes sous-jacents mais idispensables du récit. Tout d'abord l'enfant dans le couple, le ciment qui unit. A la suite de la mort de leur fille tout a basculé pour Nishi et sa femme. Cette-dernière a préféré se laisser mourir tandis que son mari se réfugie derrière un mur de silence. Ce refus d'exprimer ses émotions conduit à une certaine infantilisation (la scène où il joue au base-ball, les jeux de plage de la scène finale). Le bonheur originel, ce n'est pas un hasard si une jeune femme se trouve au bord de la mer à la fin, elle joue le rôle de leur fille, elle rend leur dernier moment plus doux. Cette infantilisation de la société ce besoin de bonheurs simples, le besoin de rêver et le refus d'un certain cynisme traduisent un important problème d'une société japonaise voir mondial où la liberté individuelle est niée au profit d'un assistanat. Ce retour aux sources est sensible dans les décors, la nature, plus le film avances plus les lieux sont dépouillés, purs. On termine dans la neige (blancheur immaculée et la couleur blanche symbole de deuil), puis une plage vide. Les réflexes deviennent enfantins, les personnages sont en roue libre, le mari devient grand frère protecteur, la femme s'enferme dans le mutisme. L'enfant, l'ange, la vie, le tableau parfait de la famille. Tout vient le rappeler à Nishi (devant son appartement le vélo et les chaussures des enfants de ses voisins) et à son épouse. La société rappelle souvent à ses membres leurs différences, leur non-conformisme. Nakamura essaie de vivre malgrè tout, il dira de son ex-patron qu'il ne pourrait jamais vivre ainsi. Il a son sens personnel des responsabilités et des espoirs, il veut encore croire à la vie et ne la trouve pas si mal. Nishi connaît la fin de la route, il lui reste à ce que les derniers kilomètres soient les plus agrèables pour ceux qu'il véhicule. Il fait preuve de pragmatisme.

Futilité et égoïsme. Reste la scène finale, certainement l'une des plus émouvantes qu'il m'ait été donné de voir au cinéma. Durant une dizaine de minutes pratiquement aucun dialogues, juste la mer, la splendide musique d'Hisaishi et quelques personnages. Nishi demande à Nakamura un peu de temps, et avec sa femme il regarde la mer. Une jeune fille qui pourrait être la leur s'amuse avec un cerf-volant. On a alors cette image marquante de Kitano tenant le jouet pendant que la fille le tire, il le serre trop et il se casse. Métaphore d'un monde qui maintient prisonnier ses habitants, ils ne peuvent s'envoler, une fois que l'on est brisé, on retombe très souvent sur le sol sans plus jamais planer. Puis la femme se presse sur l'épaule de Nishi et lui dit : "Merci......Merci pour tout". Ils se serrent l'un contre l'autre pendant de longues secondes, la caméra s'élève et passe hors champs. A présent on ne voit plus que la mer, 2 coups de feu, puis silence. Le ressac se fait entendre, la mer est toujours là, la vie continue... Le générique commence, sobre, une sorte de valse funèbre que le couple doit danser là où il se trouve, auprès de leur fille. Une fin parfaite pour qui a ressenti dans ses tripes le personnage de Nishi. Le suicide final est annoncé par une toile d'Horibe avec les mots Neige, Lumière et un gros idéogramme "Suicide" en rouge. Si l'évolution des personnages est conjointe, Horibe doit être parvenu à la même extrémité. Il a donné tout ce qu'il pouvait dans son art et n'a plus rien à dire, l'existence lui a montré sa futilité, les êtres qui lui sont chers, sa femme et sa fille ne sont pas revenues après sa première tentative de suicide. Il n'a plus de raison de rester dans le wagon.

 
Un touche-à-tout. Takeshi Kitano est un artiste à multiples facettes. Tour à tour comique ou dramatique, il semble pouvoir tout jouer ou filmer. Connu pour ses sketchs et ses émissions de divertissement à la télévision (la version trash d'un jeu genre Fort Boyard est à voir de tout urgence), on a du mal à croire aux films qu'il nous livre. C'est que Beat Takeshi (son nom de scène) est un clown triste, un artiste caustique qui aime à bouleverser les règles, à marier des musiques et des images parfois en inadéquation, à désarçonner

ses interlocuteurs et donc les spectateurs de ses créations. Bref un expérimentateur. Il a commencé en bas de l'échelle dans les cabarets du quartier d'Asakusa (Tokyo) et n'a jamais oublié les racines et les personnes humbles qu'il y a rencontrées. De cette qualité vient la saveur de ses oeuvres, une fraîcheur, une vérité, une grâce et une absence de distance que certains esthètes aiment à placer avec leurs spectateurs... Il décrit sa volonté ici par ces mots : "Je voulais montrer comment un japonais prend ses responsabilités. La façon de vivre de Nishi est totalement différente de ce que l'on pourrait voir dans un autre pays. On voit en Nishi un homme complètement dépassé, romantique ou sentimental à outrance. En fait, il décharge sa compréhension du monde et ses responsabilités, conformément à un idéal désespéré". Hana-Bi ne fait pas exception, un long métrage à voir de toute urgence, un grande claque émotionelle, une histoire qui laisse sans voix, bref un chef d'oeuvre.

Denver

 

 

 

 

 

Merci pour tout Kitano-san
Film japonais de Takeshi Kitano (1997), Lion d'or au Festival de Venise et chef d'oeuvre du cinéma. Avec Beat Takeshi (Nishi), Kishomoto Kayoko (sa femme), Osugi Ren (Horibe Taisuke)... Sortie française : le 5 Novembre 1997.

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Le teaser
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Le thème musical
Photographies (27)

Liens
Takeshi Kitano
Office Kitano
Joe Hisaishi

Fiche technique
REALISATION, SCENARIO, MONTAGE Takeshi Kitano
MUSIQUE ORIGINALE
Joe Hisaishi
INTERPRETES
Beat Takeshi (Nishi)
Kishimoto Kayoko (sa femme)
Osugi Ren (Horibe Taisuke)
Terajima Susumu (Nakamura Yasushi)
Hakuryu (Tojo Seiji)

DIRECTEUR PHOTOGRAPHIE
Yamamoto Hideo
PRODUCTEURS
Masayuki Mori, Yasushi Tsuge & Takio Yoshida
DUREE
103 minutes
PRODUCTION
Bandaï Visual
Office Kitano

SORTIE FRANCAISE
Le 5 Novembre 1997