Le Voyage à Tokyo. Amélie, une jeune belge de 22 ans et fille de diplomate de surcroît, vient de terminer ses études supérieures. Un diplôme d'enseignant en poche et une maîtrise parfaite de la langue japonaise l'incite à retourner dans le girond du pays et de la culture qui l'a vu naître et grandir jusqu'à ses 5 ans. Après moult tractations elle parvient à décrocher un contrat d'une année en tant qu'interprète au sein de la prestigieuse société Yumimoto.

STUPEUR ET TREMBLEMENTS

L'occasion pour elle d'affronter ses démons enfantins et de se forger une identité. Mais elle ne tarde pas à découvrir l'étendue de son fourvoiement lorsque ses conditions de travail et ses relations avec sa supérieure hiérarchique dont elle s'éprend au premier regard , Mlle Mori, s'enveniment. Alors qu'on ne lui demande jamais de parler français elle va aller de Charybde en Scylla, de chiffres en photocopies, d'initiatives réprouvées en brimades sadiques pour terminer sa déchéance en nettoyeuse de cabinets. Mais le chemin de l'émancipation est à ce prix et après sept mois passés aux commodités elle pourra quitter la tête haute la société, en sachant enfin qui elle est.

Tempête de neige sous un crâne. Adapté d'un roman autobiographique et éponyme d'Amélie Nothomb (écrivain en vogue dont le Hygiène De L'Assassin avait déjà fait l'objet d'une piètre version cinématographique par François Ruggieri en 1999) qui connut un succès commercial appréciable (360000 exemplaires écoulés), Stupeur Et Tremblements relate la tentative d'une jeune femme belge de réintégrer la société nippone à laquelle elle a été arrachée à ses cinq ans. Fille d'ambassadeur (et accessoirement acteur de théâtre Nô), la déférence de la romancière envers une culture qui l'a façonnée et imprégnée enfant ne semble devoir connaître aucune limite puisqu'elle acceptera tout au long de ses douze mois de contrat de voir déverser sur elle l'opprobre et l'adversité d'un monde auquel malgré ses belles certitudes elle ne comprend finalement goutte mais dont la fascination oblitère toute velléité de révolte. Et qui y'a-t-il de plus hypnotique que l'attraction irraisonnée d'un être flirtant avec l'endoctrinement et l'asservissement, une femme vouée au néant acceptant de bonne grâce de s'exposer dans le dénuement (les cabrioles dans le plus simple appareil et la nuit sous les ordures) pour parvenir à se perdre dans le gigantisme (les locaux ici ne rendent pas justice à la démesure accablante et phagocytaire de l'ouvrage), à se détacher de sa conscience pour "passer de l'autre côté" une tessiture ondoyante de l'image intervient lorsque Amélie, emportée par la farandole vertigineuse et dévorante des chiffres, glisse imperceptiblement dans l'abrutissement, la caméra se met à parcourir inlassablement le cadre en travellings obliques et oscillants induisant une distorsion enivrante, l'ivresse des profondeurs dans un dédale physique et psychologique , dans la voluptueuse pureté originelle. Sa perception étant biaisée d'avance par un fantasme idyllique de rencontre, un éblouissement béat dont Amélie n'a pas fini de s'épancher, et d'acceptation ruminé pendant près de vingt ans. Bien évidemment le rêve tourne au cauchemar infernal lorsque Amélie se heurte à un nouveau groupe ethnique qui la tolère à peine dans les basses besognes où elle est consignée. Le mythe s'effrite dans une torve impassibilité. La jeune embauchée est condamnée au martyr et à l'humiliation pour gagner à force de brimades et de trahisons veules et perfides sa condition de japonaise face à M. Haneda en baissant les yeux pour cacher ses larmes elle fait l'expérience de cette pudeur et modestie émotive : elle est pour quelques instants une vraie nippone et son cœur rayonne de joie et de romancière. Car suppliciée sur sa vitre au 44ème étage, en plein chamboulement et déraillement intérieur elle dénie sa dignité et sa réalité puisque la terre qui l'a vue naître, sa mère nourricière, la renie. Elle doit donc mourir et disparaître pour renaître à la vie (s'oublier dans l'étourdissement du néant), d'où ses nombreuses "défenestrations" et son admiration pour une culture autoritaire mais indulgente envers les déviances les plus hallucinantes. Avec l'eau des toilettes et les larmes, elle est arrachée à ses racines, bringuebalée dans les tuyaux poussiéreux et torturés des fondations de Yumimoto, le Japon miniature qui sert de scène à ce cruel affrontement et cette farce existentielle.

L'inquiétante étrangeté qui se dégage de l'intrigue réside dans l'opposition croissante de la destruction violente et consciente d'une identité frappée d'inanition et de la résignation masochiste avec laquelle Amélie se place sous le joug délectable de sa supérieure maîtresse et initiatrice de la découverte Fubuki Mori. L'ambivalence des réactions de la Belge se déploie à la frontière de la soumission, puisque la

plus ultime des provocations et des insultes revient à subir sans broncher à l'instar d'une japonaise et de Fubuki qui se confrontera avec courage et majesté au viol oral de M. Omochi les affres d'une situation insoutenable. Finalement cela revient à supporter le bizutage et le courroux d'une mère pour lui (et se) prouver sa supériorité dans un subtil mélange de révérence ravie et d'impertinence espiègle. Les yeux limpides et profonds de la sublime et frêle Sylvie Testud (Les Blessures Assassines, Karnaval, La Captive…) trahissent cette part enfantine latente et humide, non exorcisée et affleurante. C'est donc dans une logique ubuesque et diligente que l'Européenne lunaire, ingénue et effrontée va s'immoler sur l'autel de la hiérarchie séculaire de l'entreprise (une résistance passive flirtant avec le masochisme et qui va bientôt finir par déteindre sur les cadres les plus progressistes comme M. Tenshi, l'adjuvant sacralisé) et particulièrement de son bourreau longiligne, sublime et implacable qui d'une voix "de sabre" déverse des ordres qui en disent long sur ses frustrations et peurs de l'avenir. Car l'envoûtante Kaori Tsuji (aperçue chez Shinji Aoyama dans Helpless) campe un personnage impitoyable un monolithe altier, féroce et désillusionné dont les implications et la symbolique s'étendent bien au-delà du cadre confiné du monde du travail. Fubuki Mori est ni plus ni moins que la société japonaise l'arc nippon selon la romancière qui a malicieusement surnommé l'entreprise "Yumimoto" : ce qui signifie en japonais "les choses de l'arc", autant dire que cet imbroglio burlesque n'est que la projection filtrante des tréfonds de la sculpturale créature , du moins son aspect féminin et donc maternel pour Amélie. Pas étonnant alors que la belge voue une adoration et une admiration sans bornes pour une icône lisse et policée "destinée à dominer le monde" car pour elle il s'agit du modèle féminin prôné par sa génitrice celui qui l'a conditionnée dans son épanouissement et auquel elle voudrait tendre. Le relation étrange et étonnante qui se noue tiendrait plus d'un coït exclusif et solitaire entre la vision de soi et son étalon, entre ce que l'on déprécie et ce que l'on vénère. La frustration d'Amélie est obsédante et déshonorante, écartelée entre ce qu'elle est devenue à l'écart du girond sanctifié du paradis et ce qu'elle pouvait (aurait dû) être : une œuvre d'art zen envoûtante et plus que tout irréprochable. Mais la japonaise est malade des règles qu'on lui a inculquées et infligées dès son plus jeune âge et qui finissent par se heurter dans un déchirant paradoxe (résultat d'une longue et pénible incubation pour les deux femmes meurtries par leur quête insatiable d'appartenance). Aussi Fubuki est-elle jalouse d'Amélie et voit en elle ce qu'elle aurait pu devenir ailleurs, libérée du carcan éprouvant de son pays. Sa délation revêt des airs d'appel au secours, car si la Belge réussissait alors ses sacrifices n'auraient plus aucun sens. Il est dès lors fâcheux qu'Alain Corneau ait éludé lors de l'adaptation les pages les plus intenses du livre à savoir celle où Amélie décrit la condition de la femme nippone, les préjugés et poncifs qui l'enserrent, l'abjurent et l'asphyxient ainsi que son courage incessant pour reléguer la libération du suicide à l'état de fantasme inassouvi. Ainsi, nous ne verrons pas la déception amoureuse de Fubuki d'avec un hollandais transpirant. La citadelle "tempête de neige s'abattant sur une forêt" (signification élégiaque de l'idéogramme formant le nom du despote glacé) demeure donc une forteresse inexpugnable, estampe mythique, éblouissante et impassible qu'il faut séduire, prendre en finesse et avec qui fusionner dans un orgasme homérique qui à défaut d'être symbiotique sera à sens unique (Amélie jouit de sa contemplation et Fubuki de l'anéantissement final de l'occidentale). Lors de cet incongru parcours initiatique Amélie se mettre à adorer son bourreau pour sa beauté foudroyante à la flamboyance gelée, à rencontrer un ange sous la forme de M. Tenshi et à comprendre que ce monde est gouverné par un Dieu séduisant et miséricordieux (M. Haneda le seul qui dans ce jeu de raffinement sadique se paie le luxe d'être humain, après tout il ne dépend de personne) et le Diable le plus abject et tyrannique (le ventripotent et vociférant M. Omochi). Une immersion dans une société intrinsèquement duale et identique à la conception occidentale car même si les facéties d'Amélie semblent hors de propos, intérieurement tous les personnages sont semblables (constitués d'eau), partageant des aspirations et appétences communes. Les tabous volent avec l'altérité ethnique ou sexuelle (un combat de femme ambigu et sensuel) et l'on comprend que la transposition à l'autre bout du monde d'une telle expérience n'a pour but que d'influer sur notre perception. Moins enclins à comprendre les codes, nous avançons au rythme de l'héroïne et nous concentrons sur l'essence d'une histoire contant la quête de sa psyché, l'appréhension de l'autre et l'apprentissage du pouvoir (professionnel, social ou sexuel) exercé ou subi.

Ethnocentrisme. Pourtant ce qui sur le papier trouvait des résonances dans le lecteur a parfois du mal à imprimer l'image de par certains choix dans l'adaptation et la mise en scène. Alain Corneau, réalisateur éccléctique et inégal, n'est certes jamais aussi inspiré que lorsqu'il s'attelle à la traduction cinématographique d'un langage littéraire, ses plus grandes réussites demeurent Série Noire (Jim Thompson) ou Nocturne Indien (Antonio Tabucchi) sans oublier Tous Les Matins Du Monde. Pour chacun d'eux, le cinéaste est parvenu à inventer une musicalité, une forme pertinente et habile pour transfigurer des mots en sensations universelles. Dans le cas du roman court Stupeur et Tremblements de l'attitude qu'il convenait d'adopter selon le protocole face à l'Empereur subsiste un manque de matière et un ton sérieux nimbé d'ironie particulièrement difficile à mettre en exergue. L'artiste, en connaisseur de la culture japonaise, choisit donc d'effectuer une relecture appliquée matinée d'élégance et de rigueur nippone. Le résultat est un objet conceptuel, délétère et décharné, à l'emphase géométrique et acérée, qui évolue laborieusement avec la prosodie artificielle et envahissante d'une voix off. Car pour contourner la difficulté de mettre en scène ses saynètes inspirées du rythme rigide et opaque de la tradition Kabuki ou Nô, Alain Corneau les relie par des remarques d'Amélie récitées religieusement dans une profonde vénération pour le texte originel. De fait, le spectateur se voit retirer son propre entendement et sa capacité de réflexion quant à ce qui se déroule sur l'écran. Il est influencé et à l'instar d'Amélie se met à perdre sa prestance et sa condition d'observateur omniscient. La fidélité spartiate et laborieuse induit un effet pervers et stérile, celui de vivre un récit relaté au passé. Mais alors qu'une telle structure excellait sur In The Mood For Love de Wong Kar-Wai, elle s'affaisse ici dès la première scène où Amélie se tourne vers la caméra pour nous dire : "Voilà comment j'ai voulu devenir une vraie japonaise". Comment adhérer à des péripéties avortées dont même l'actrice principale se dédouane, arborant un sourire et un air entendu nous signifiant qu'ici il n'y a rien de grave, que tout a déjà été digéré et peut être imputé à la jeunesse. L'action est ainsi cannibalisée par ses conséquences comme l'apparition fugace de Mlle Mori lors de la présentation de la structure décisionnelle détruit l'impact subjuguant de sa bouleversante apparition. S'ensuit un retour consciencieux sur l'ouvrage s'y enfouissant jusqu'à la catatonie, l'extase inerte et asthénique.

Les ambiguïtés qui étaient l'apanage des personnages du livre semblent avoir opérer une bien curieuse migration pour atteindre le hors-champ et l'équipe créatrice. En effet, le réalisateur ne cesse d'accumuler les contradictions, un peu comme son héroïne se lançait dans une quête paradoxale de son identité nécessitant sa destruction préalable. Ici, il ne s'agit plus de suivre, dans un déferlement de lignes alertes et

légères, une jeune belge crédule perdue dans une société nippone absconse mais bien de critiquer le Japon qui de l'aveu du metteur en scène reste pour lui une énigme dans un ethnocentrisme aussi inerte que pernicieux. Pour ce faire, le film s'appuie sur la dynamique de couple, à l'image du lecteur face à sa page le champ-contrechamp s'impose en instrument de confrontation duale. Le problème réside dans ce que l'étalon européen soit trop outrageusement mis en avant. Le spectateur occidental garde un pied chez lui dans une sereine quiétude, jamais il ne se retrouve en danger, obligé de concevoir une société dont le mystère dépasse son entendement. Tout était déjà en gestation dans le générique épuré et stylisé où Sylvie Testud apparaissait en surimpression d'une japonaise, fardée et poudrée, mais loin d'adopter l'hiératisme altier de son modèle, elle laissait transparaître un sourire espiègle et narquois sous le masque, indiquant d'emblée la supériorité d'un système de valeurs empreint de libertés individuelles et adepte du "sabotage" (le même désenchantement transparaît dans le travestissement indolent et suffisant d'un graphisme épuré, vibrant et lourd de sens vers un cadre froid et désespérément vide). Amélie vient avec sa musique (les variations Goldberg), discourt dans sa langue (pour railler dans une indifférence sentencieuse les défauts des ses collègues) comme pour exorciser le mutisme auquel on l'a enjoint alors qu'elle devait parler français en sa condition d'interprète, sa texture d'image aride en caméra HD numérique s'opposant inlassablement à l'esthétique dépouillée et au design nippon (Olivier Assayas ne défendait-il pas dans le récent Demonlover la thèse selon laquelle ce pays serait devenu "l'habilleur du monde") et enfin nous rapporte toujours à sa culture architecturale et citadine (le film a été tourné en vase clos dans une tour de la Défense et les quelques plans en extérieur à Tokyo sont inconsistants et anecdotiques). Il est d'ailleurs symptomatique que le long métrage s'enquiert plus des paroles que de la représentation sensorielle, la sémantique découlant de ce débat entre Amélie et M. Tenshi où l'axiome de la jeune femme "sans discussion pas de solution" se retrouve remis en question par l'aphorisme du cadre "parler risque d'aggraver la situation". Auquel cas le film a choisi son camp pour altérer irrémédiablement la subtile stabilité de sa quintessence. La souveraineté épistolaire annihile la puissance des regards et leurs implications quant aux abîmes séparant les cerveaux occidentaux et orientaux. Le déchirement est hypocrite et les gros plans pléthoriques n'induisent qu'une disparition de perspectives avec la profondeur de champ. On peut certes penser que la dialectique de l'auteur était de se fondre dans l'esprit confiné de ses protagonistes en scrutant leurs regards pour émerger dans un univers sublime, exacerbé et onirique. Pourtant, il ne parvient qu'à entonner une mélopée bancale aux envolées lyriques et incongrues que sont les survols de la ville par une Sylvie Testud à la grâce ingénue, euphorisante et mutine un bol d'air dans un agencement ultra-maîtrisé. La conception minutieuse et méthodique bride l'épanouissement spatio-temporel d'une œuvre qui respire l'artifice et se pose parfois en héliaste arrogant. Le plus surprenant étant l'entêtement d'Alain Corneau à ne pas étendre la lutte à mort de Fubuki à Amélie dans une exubérance perverse et sadomasochiste à l'espace de la salle commune, des bureaux ou de regards intenses où se mêlent rage et séduction. D'autant plus dommageable que le minois lunaire d'Amélie et la perfection fardée de Fubuki sont à quelques reprises parfaitement opposées. Le résultat est détonant (le duel à l'arme à feu inventé pour le film), drolatique mais aussi frustrant quand nous voyons notamment la saillie fugace et étonnamment sobre sur l'écran d'un extrait de Furyo (malheureusement pour le long métrage la musique de Ryuchi Sakamoto ne va plus cesser de nous tarabuster désamorçant ainsi une grande partie de la tension narrative et du retentissement des notes de J.S. Bach esquissées au clavecin). Prisonniers d'un espace confiné et ludique (dans le livre la romancière évoquait au détour d'un paragraphe sa vie nocturne et ses rencontres) avec Amélie nous aurions tendance à nous perdre dans ce que le réalisateur conçoit comme un "théâtre social, libérateur, formateur, même s'il est en même temps très contraignant. Un théâtre qui peut être violent et cruel, mais qui peut aussi expurger les conflits latents." et, privés de repères, à nous enfermer dans notre odieux pragmatisme d'occidental. L'ambivalence est tout de même introduite par les scènes tournées au Ryoan-ji, le célèbre temple de pierres sur les hauteurs de Kyoto. Si on passe outre le côté exotique convenu et émerveillement policé de cette représentation de l'âme nippone, on peut y trouver le véritable cœur palpitant du long métrage, comme la véritable Fubuki derrière le symbole désuet et ancestral. Un sanctuaire mythique où, sur une mer de nuages éblouissante et calme, un pont s'étend entre les cultures et les âges. Tant que perdurera cette fenêtre improbable, une infime liberté inondera les êtres et leur permettra, peut-être comme l'entité Fubuki-Japon qui passera outre les fascinants et frigides remparts de sa fierté pour accompagner et accueillir finalement Amélie au seuil du ciel et de la plénitude : en lui transmettant cette note épurée en japonais elle réalise ce qu'elle n'avait su ébaucher en voyant la Belge contemplant une dernière fois Tokyo et ce que Amélie enserrée dans son orgueil avait refusé de tenter, se réconcilier dans l'harmonie de la diversité en abandonnant ses certitudes , de surmonter le mystère de l'autre et d'appréhender ainsi celui de l'ordre des choses.

 
 

F. Flament
26 Mars 2003

 

 

 

 

 

 

Merry Christmas Mrs Nothomb

Film français d'Alain Corneau (2002). Sage adaptation inféodée à la prose d'Amélie Nothomb et parabole sur la découverte de soi via la domination de l'autre. Avec Sylvie Testud (Amélie), Kaori Tsuji (Fubuki Mori)... Sortie française : le 12 Mars 2003.

Multimédias
Bande-annonce (vost)
Quelques pages du roman
Photographies (14)

Liens
Le site officiel français
Un site sur Sylvie Testud
Le film sur l'IMDB
Travaux d'Amélie Nothomb
Un site sur Amélie Nothomb

Fiche technique
REALISATION, SCENARIO
Alain Corneau d'après le roman d'Amélie Nothomb

MONTAGE
Thierry Derocles

DIRECTEUR PHOTOGRAPHIE
Yves Angelo

INTERPRETES
Sylvie Testud (Amélie)
Kaori Tsuji (Fubuki Mori)
Taro Suwa (Mr Saito)
Bison Katayama (Mr Omochi)
Yasunari Kondo (Mr Tenshi)
Sokyu Fujita (Mr Haneda)

SON
Pierre Gamet et Gérard Lamps

MUSIQUE ORIGINALE
Graeme Revell

PRODUCTEURS
Alain Sarde, F. Blum et Christine Gozlan
DUREE
107 minutes

PRODUCTION
Les Films Alain Sarde, Divali Films, France 3 Cinéma avec la partcipation de Canal+ et Bac Distribution
 
bb